Il séduit par sa petite bouille et le fait que son gabarit XS autorise à l’emmener un peu partout avec soi. Lui, c’est le chichuahua, petite boule de poils de 3 kg maximum – qui peut ne faire qu’un petit kilo et demi – dont raffolent les stars. Son aspect minuscule fait généralement penser que le chihuahua est une boule fragile, à prendre avec des pincettes. Il n’en est rien : laissé en liberté, ce chien fait montre d’une grande tonicité et il faut quand même noter que son espérance de vie peut atteindre les 20 ans. Voici les principaux incidents de santé que vous pouvez craindre pour votre chihuahua, entre-temps.

Attention le cœur !

Lorsque le chihuahua va sur ses très vieux jours, l’insuffisance cardiaque constitue la principale pathologie qui le traque. Les toussotements – fréquents tout au long de sa vie après des efforts intenses et dans toute situation de stress – constituent alors un des principaux symptômes devant éveiller la vigilance. Si votre vétérinaire signale des manifestations comme les souffles au cœur, ou des battements cardiaques plus rapides, à un moment ou un autre de la vie de votre compagnon, un suivi doit être immédiatement mis en place.

Dans un premier temps, les poumons compensent l’incapacité du cœur à pomper le sang, mais à terme, la décompensation est inévitable. Les toux deviennent alors encore plus laborieuses et s’accompagnent de signes comme le gros ventre, la fonte musculaire ou les syncopes. Il est utile de noter que cette pathologie est commune parmi toutes les races de chien. Chez les chihuahuas en particulier, une incidence plus élevée de 2 maladies – la sténose pulmonaire et l’endocardiose mitrale, que les chercheurs tendent à mettre sur le compte de leur patrimoine génétique – augmente les risques d’évolution vers l’insuffisance cardiaque.

Articulations fragiles

Les genoux du chihuahua sont le siège fréquent de luxation, qu’il faut penser à faire réduire dans les meilleurs délais en cabinet vétérinaire. Sans cela, la déformation permanente de la rotule est à craindre. Étant donné sa petite taille, le chihuahua est surtout exposé à la forme congénitale de cette déformation pathologique de l’articulation du genou. Dans cette déclinaison héréditaire de la maladie, les signes sont repérés très tôt dès les premiers mois de la vie de l’animal ? Celui-ci présente des difficultés à sauter les marches d’escalier, sautille au lieu de marcher normalement, ou boite de l’un ou des 2 membres postérieurs. En signalant que ces anomalies locomotrices, plus ou moins marquées selon la gravité, peuvent être douloureuses. Par ailleurs, les faux mouvements ou les chutes peuvent causer des luxations traumatiques.

En tout état de cause, le vétérinaire qui examine l’animal établira auquel des 4 stades de la manifestation il en est. Dans les stades 1 et 2, peu avancés, les techniques de réduction manuelles permettent de remettre les os en place : l’on dit que la luxation est intermittente. Un renforcement du cartilage, par l’introduction d’une nourriture spéciale ou de compléments alimentaires, figure dans le protocole de traitement. S’il note de déformations osseuses, le vétérinaire évoquera une luxation permanente de stade 3 ou 4, qui justifie notamment une opération chirurgicale. Une convalescence complète de 1 mois devra être observée à la suite de cette intervention.

Des dermatites assez fréquentes

Le chihuahua tend également à développer des pathologies dermatologiques sur différentes parties de son corps. L’alopécie figure parmi les cas d’incidence les plus fréquents, cette perte de poils pouvant résolument évoluer vers une calvitie complète. Les cuisses, le dos, l’abdomen ainsi que le contour des oreilles et des tempes constituent les sièges les plus signalés de cette manifestation, tout en notant que les femelles semblent plus disposées. Il en va de même pour les dermatites atopiques qui constituent une pathologie chronique de nature allergique. Soyez vigilant si votre chihuahua se mettait à se gratter intempestivement tout en secouant la tête.

C’est le signe de l’otite qui constitue le premier symptôme de l’atopie. Pour sa part causée par une levure, la dermatite à Malassezia affecte plus volontiers les espaces interdigitaux, les babines, les plis et le conduit auditif. Cette pathologie est plus impressionnante par ses manifestations combinant une séborrhée malodorante et de sévères démangeaisons, dont les croûtes vont contribuer à l’épaississement de la peau. Le vétérinaire prescrira un traitement antifongique adapté et il vous faudra assurer à votre compagnon une hygiène irréprochable.

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